en latin alcea, s. f. herbe à fleur monopétale en forme de cloche ouverte et découpée ; il y a au milieu de la fleur un tuyau pyramidal, chargé le plus souvent d'étamines, et il sort du calice un pistil qui passe par le fond de la fleur, et qui s'emboite dans le tuyau. Ce pistil devient dans la suite un fruit aplati et arrondi, quelquefois pointu, et enveloppé pour l'ordinaire par le calice. Ce fruit est composé de plusieurs capsules qui tiennent à un axe cannelé, dont chaque cannelure reçoit une capsule qui renferme un fruit fait ordinairement en forme de rein. L'alcée ne diffère de la mauve et de la guimauve, qu'en ce que ses feuilles sont découpées. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez PLANTE. (I)
S. m. (Ornithologie) nom d'un genre de perroquets qu'on distingue aussi par la longueur de leurs queues. Il y en a trois différentes espèces qu'on nous apporte en Europe qui ne diffèrent pas seulement en grosseur et à d'autres égards, mais encore en couleur. La première espèce, qui est la plus grosse, est joliment marquetée de bleu et de jaune ; la seconde, plus petite, est rouge et jaune, et la troisième est rouge et bleue. Il n'est pas rare de voir des macao tout blancs, et ce sont ceux-là qu'on appelle en particulier cockatoou, quoique quelques-uns fassent ce nom synonyme à celui de la classe générale des macao. (D.J.) Lire la suite...