en latin alcea, s. f. herbe à fleur monopétale en forme de cloche ouverte et découpée ; il y a au milieu de la fleur un tuyau pyramidal, chargé le plus souvent d'étamines, et il sort du calice un pistil qui passe par le fond de la fleur, et qui s'emboite dans le tuyau. Ce pistil devient dans la suite un fruit aplati et arrondi, quelquefois pointu, et enveloppé pour l'ordinaire par le calice. Ce fruit est composé de plusieurs capsules qui tiennent à un axe cannelé, dont chaque cannelure reçoit une capsule qui renferme un fruit fait ordinairement en forme de rein. L'alcée ne diffère de la mauve et de la guimauve, qu'en ce que ses feuilles sont découpées. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez PLANTE. (I)
S. f. (Antiquité romaine) statera, balance romaine : voici la description qu'en donne Vitruve, l. X. c. VIIIe l'anse qui est comme le centre du fléau, étant attachée comme elle est, proche de l'extrémité à laquelle le bassin est pendu, plus le poids qui coule le long de l'autre extrémité du fléau, est poussé en avant sur les points qui y sont marqués, plus il aura la force d'égaler une grande pesanteur, selon que le poids étant éloigné du centre, aura mis le fléau en équilibre ; ainsi le poids qui était trop faible lorsqu'il était trop près du centre, peut acquérir en un moment une grande force, et élever en-haut sans beaucoup de peine un très-lourd fardeau. Dans cette ancienne balance il y avait un bassin au - lieu du crochet qu'on met maintenant au pezon, pour porter le fardeau. Voyez BALANCE ROMAINE. (D.J.) Lire la suite...