aspalathus, (Histoire naturelle, Botanique) cette plante, que quelques-uns appellent erysisceptum, est un gros buisson ligneux et épineux, qui croit le long du Danube, à Nisaro et à Rhodes. Les Parfumeurs s'en servent pour épaissir leurs parfums. Le bon est pesant, rougeâtre ou pourpre sous l'écorce, rend une odeur agréable, et est amer au gout. Il y en a une espèce blanche, ligneuse et sans odeur : il est échauffant et astringent : on en ordonne la décoction en gargarisme pour les aphtes, pour les ulcères, etc. M. Herman et d'autres pensent que l'aspalath n'est autre chose que le bord du cytise : il nous vient de la Morée ; il est résineux et fleurit à-peu-près comme la rose. On en fait cas à la Chine. On en tire une huîle essentielle, d'une odeur si semblable à celle de rose, qu'on peut donner l'une pour l'autre ; on ne les reconnaitra qu'au plus ou moins de force dans l'odeur : l'huîle essentielle de rose est la plus forte. Les anciens l'appelaient Rhodium lignum : mais on ne sait s'ils ont voulu dire qu'il venait de Rhodes, ou qu'il avait l'odeur de la rose.