S. f. (Botanique) espèce d'ail fort cultivé, nommé par Tournefort alium sativum alterum, sive alioprasum caulis summo circumvoluto, I. R. H. 383.

C'est une bulbe composée de plusieurs tubercules, garnie à sa partie inférieure d'un grand nombre de filets blanchâtres, et enveloppée de deux ou trois peaux semblables à celles de l'oignon, d'un blanc purpurin. Sa tige est unique, de grosseur du petit doigt, haute d'une à deux coudées. Ses feuilles, qui sont le plus souvent au nombre de cinq, de la figure de celles du porreau, enveloppent la tige jusqu'à une certaine hauteur ; elles s'en séparent ensuite, penchent vers la terre, et ont une odeur qui tient le milieu entre le porreau et l'ail. La partie supérieure de la tige est nue, verte, lisse ; elle se replie, fait une ou deux spirales comme le serpent, et est terminée par une tête enveloppée dans une gaine blanchâtre et allongée en manière de corne finissant en bec ; cette gaine venant à s'ouvrir, laisse voir de petites bulbes ramassées ensemble, d'abord purpurines, ensuite blanchâtres, parmi lesquelles se trouvent des fleurs semblables à celles de l'ail. Toute la plante respire une odeur forte d'ail. On la cultive dans les jardins pour l'usage de la cuisine. (D.J.)