Il parait que cette loi a été dressée à l'imitation de celle de l'Exode, chap. xxj. où on lit que " si un bœuf frappe de sa corne un homme ou une femme et qu'ils en meurent, on le lapidera et on n'en mangera pas la chair ; au moyen de quoi le maître de l'animal sera innocent de cet accident ".

Fleta dit que le deodande doit être vendu, et que le prix en doit être distribué aux pauvres pour l'âme du roi, celles de ses ancêtres, et de tous les fidèles trépassés. Fleta n'a pas sans-doute entendu que l'âme de celui qui a été tué par le deodande, n'eut pas de part aux prières. Chambers (G)