(Histoire naturelle, Minéralogie) c'est ainsi que les Naturalistes ont nommé les différentes espèces d'huitres qui se trouvent dans le sein de la terre. Les ostracites, ainsi que les autres coquilles, se trouvent ou parfaitement conservées et dans leur état naturel, ou elles sont pétrifiées, c'est-à-dire, qu'il est venu se joindre des particules terreuses et lapidifiques à celles qui constituaient l'huitre ; et parlà elles ont augmenté son poids et son volume ; ou bien on les trouve dans un état de destruction et de décomposition, et quelquefois percé de trous et comme vermoulues. Les ostracites varient pour la grandeur et pour la forme, ainsi que les huitres naturelles ; il y en a quelques-unes que l'on trouve dans le sein de la terre, et dont on ne connait point les analogues vivants ; telles sont surtout certaines ostracites d'une grandeur prodigieuse que l'on rencontre en quelques endroits de la terre, comme dans le duché de Wirtemberg, dans le canton de Berne, etc. Voyez HUITRE.

Boece de Boot, et quelques autres naturalistes, ont donné le nom d'ostracite à la pierre ollaire, ou pierre dont on fait des pots. Voyez OLLAIRE pierre.

Quelques auteurs ont aussi donné le nom d'ostracite à une espèce d'enduit ou de suie par écailles, qui s'attache aux parois intérieurs de certains fourneaux où l'on traite des mines qui contiennent du zinc. Voyez CADMIR. (-)