(Matière médicale ancienne) , c'est-à-dire vin de poix. Il se faisait avec du goudron et du mout. On lavait d'abord le goudron dans de l'eau de la mer ou de la saumure jusqu'à ce qu'il fût blanchi ; après cela on le relavait avec de l'eau douce, on mettait ensuite sur huit conges de mout une once ou deux de goudron ; on les laissait fermenter et reposer, enfin on soutirait la liqueur et on la mettait dans des vaisseaux. Dioscoride, l. V. c. xlvj. en fait un grand éloge pour les maladies chroniques des viscères qui ne sont point accompagnées de fièvre.