adj. (Docimasie) se dit d'un essai qui est recouvert de ses scories, parce qu'on n'a pas eu soin de donner ou de soutenir le feu dans un degré convenable, ou qu'on a donné froid mal-à-propos : alors il ne bout plus et ne fume plus, parce qu'il n'a plus de communication avec l'air extérieur ; et c'est-là l'origine de sa dénomination. L'essai est fort sujet à devenir étouffé, quand il est mêlé d'étain. On dit encore dans le même sens, l'essai est noyé. Voyez ce mot. On remédie à ces deux inconvénients en donnant très-chaud, et mettant un peu de poudre de charbon sur la coupelle. Voyez ESSAI. Article de M. DE VILLIERS.

ETOUFFE, (Jardinage) On dit un bois, un arbre étouffé, quand ils sont entourés d'autres arbres touffus qui leur nuisent.