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Catégorie parente: Physique particulière
Catégorie : Médecine
adj. (Médecine) nom que l'on a donné à certains médicaments, qui ont la vertu d'expulser les vents retenus dans la cavité de l'estomac et des intestins. Quincy pense que la promptitude avec laquelle ces remèdes agissent, les a fait nommer carminatifs, qu'il tire du mot latin carmen, vers ; parce que l'on louait en vers tout ce qui paraissait surprenant, et tenant du charme ou de l'enchantement. On explique leur action par la raréfaction de l'air arrêté par une humeur visqueuse, placée dans l'estomac ou dans les intestins. Lorsque cette espèce de digue est rompue par quelque remède atténuant, alors l'air sort avec explosion et occasionne du bruit par haut ou par bas. Rien n'est plus capable de produire cet effet que les semences que l'on emploie contre les vents, et que l'on appelle carminatives : telles sont les semences d'anis, de fenouil, de persil, etc. les eaux distillées de ces mêmes plantes ; l'infusion de leurs fleurs, auxquelles on peut ajouter celles de camomille, de mélilot, de matricaire, d'aneth. Leur nature chaude les rend très-propres à raréfier l'air, et à faire sur la membrane de l'estomac et des intestins, une petite irritation, et un petit mouvement capable de broyer ces humeurs visqueuses, et d'en détruire la ténacité. Voyez VENT. (N)