adj. (Médecine) les parégoriques, les épicerastiques et les anodins signifient le même ; ce sont des médicaments qui soulagent la douleur, la cause de la maladie : et la maladie même restant la même, ils produisent cet effet de trois manières ; 1° par une faculté laxative qui relâche les pores de la peau et les ouvre, par ce moyen la douleur n'en est pas si grande, parce que la peau en est moins tendue ; 2° par une chaleur douce et tempérée, qui résout une portion de la matière qui causait une tension dans la partie ; 3° par l'aide de cette chaleur qui réveille la partie, la réchauffe et la remet à son premier état d'équilibre.

Les parégoriques s'ordonnent en liniments, en fomentations. Voyez FOMENTATION.

On les emploie surtout dans les hémorrhoïdes, dans l'inflammation des parties, où les discussifs et les repercussifs n'ont pas lieu, on emploie le lait tiede, l'eau de guimauve coupée avec le lait, etc.

On emploie des cataplasmes dans les inflammations. Voyez CATAPLASMES.

On met au rang des parégoriques l'application des poulets, des poumons de mouton tout chaud, les chiens vivants ouverts, l'application de la flanelle trempée dans les fomentations de lait tiede et chaud. Voyez ANODIN, DOULEUR.