S. m. (Médecine) maladie qui tire son nom et son caractère du mouvement en cercle, et de l'agitation diverse qui parait à ceux qui en sont affectés, transporter les objets environnans, et même leur propre corps ; ce nom est emprunté du latin vertigo, qui est dérivé de vertère, tourner. Le nom de que les Grecs ont donné à cette maladie a la même signification étymologique, il vient de , qui signifie aussi tourner, mouvoir en rond, gyrare. Mais non-seulement les yeux sont trompés par la fausse apparence de cette prétendue rotation, souvent ils sont en outre privés de leur action, il semble qu'un voîle épais les enveloppe, la vue s'obscurcit, et le malade risque dans ces moments de tomber s'il n'est soutenu. Lorsque la vue ne se perd pas tout à fait, des petits corpuscules, des pieds de mouches paraissent voler autour des yeux ; les Grecs ont appelé ce vertige , vertige ténébreux.

On peut distinguer deux principales espèces de vertige, relativement à l'action des causes qui le produisent, aux symptômes particuliers qui les caractérisent, et aux différents remèdes qui leur conviennent. Il y a des causes qui portent toute leur action sur le cerveau, partie immédiatement affectée dans cette maladie. Le vertige qui leur donne naissance, est appelé idiopathique, il est précédé par des douleurs de tête, et entraîne à sa suite différentes lésions dans les organes des sens intérieurs ou extérieurs ; il a sur tout pour symptôme familier les bourdonnements et tintements d'oreille ; il est d'ailleurs plus constant, plus opiniâtre, moins intermittent, et les paroxysmes sont longs et fréquents ; la moindre cause, la plus légère contention d'esprit les renouvelle. D'autres causes agissant loin du cerveau sur différentes parties, et principalement sur l'estomac, n'occasionnent le vertige que par le rapport ou la sympathie que les diverses communications des nerfs établissent entre les parties affectées et le cerveau. C'est alors le vertige sympathique qui est accompagné de quelques symptômes propres à la partie qui peche, des envies de vomir, vomissement, dégout, langueur d'estomac lorsque ce viscère est en défaut, et qui est outre cela plus ordinairement périodique, et a des intervalles très longs qui ne cessent que par quelque indigestion, ou par quelqu'autre dérangement d'estomac.

Les causes qui produisent le vertige sont entièrement multipliées dans les différents auteurs qui ont traité de cette maladie ; le détail qu'ils en ont donné peut être exact, mais il n'est nullement méthodique. Il y a une distinction importante qui leur a échappé, et qui peut seule répandre de l'ordre et de la clarté sur ce grand nombre de causes qu'ils ont confusément exposés ; ils auraient dû apercevoir que les unes excitaient avec plus ou moins de promptitude le dérangement du cerveau qui donne naissance au vertige ; que d'autres mettaient cette disposition en jeu, et qu'il y en avait enfin qui n'excitaient qu'un vertige momentané nullement maladif.

Dans la première classe, on pouvait compter les passions d'ames trop vives ou trop languissantes, longtemps soutenues, des études forcées, surtout immédiatement après le repas ; de grandes contentions d'esprit, des débauches vénériennes excessives, l'usage immodéré du vin et des liqueurs fortes et spiritueuses, des hémorrhagies abondantes, des superpurgations, des douleurs de tête opiniâtres, la suppression des excrétions, surtout sanguines, enfin un vice héréditaire du cerveau ; ces causes donnent lieu au vertige idiopathique : elles sont secondées suivant l'observation d'Hippocrate, par la mauvaise température d'une saison pluvieuse, continuellement infectée par des vents du sud, ou d'un hiver rigoureux : l'âge avancé y contribue beaucoup. Aphor. 17, 23 et 31 lib. III. On peut ajouter à ces causes les blessures à la tête, les fractures ou les contusions des os, et surtout du pariétal, les épanchements de sang ou de pus dans le cerveau, etc. Le vertige sympathique dépend plus communément d'un vice de l'estomac qui peut être produit et entretenu par toutes les causes qui donnent des indigestions, voyez ce mot ; par des mauvais sucs croupissants dans ce viscère et les intestins, et surtout par un amas de matières bilieuses. L'usage imprudent de l'ivraye, de la ciguè, et de quelques plantes narcotiques, comme le stramonium, etc. sont des causes assez efficaces du vertige sympathique ; les légumes, les corps farineux, vappides, produisent aussi quelquefois le même effet. Plus rarement les affections du poumon, du foie, de la rate, des intestins et de la matrice donnent lieu au vertige : on a aussi observé que la cause pouvait se trouver dans quelque membre, et monter comme chez quelques épileptiques, ou plutôt paraitre monter en excitant la sensation d'un vent léger un peu froid qui de ces parties parviendrait à la tête.

Lorsque la disposition au vertige est formée, que la maladie est décidée, souvent les symptômes sont excités sans qu'il soit besoin d'aucune autre nouvelle cause pour les déterminer ; d'autres fois cette disposition lente exige pour se manifester d'être mise en jeu ; c'est à quoi se réduit l'effet des causes que nous renfermons dans la seconde classe. De ce nombre sont les moindres contentions d'esprit, les passions d'ame subites, un bruit violent, des cris aigus, etc. pour le vertige idiopathique, et pour celui qui est sympathique, un excès dans le boire ou le manger, l'usage de quelques mets indigestes, une abstinence trop longue, en un mot quelque dérangement d'estomac. En général des odeurs fortes, une lumière éclatante, le passage subit d'un endroit obscur dans un lieu trop éclairé, la vue trop longtemps appliquée sur un même objet, ou dirigée sur des corps mus avec rapidité ou en cercle, une toux opiniâtre, un mouvement trop prompt tel que celui qu'on fait lorsqu'étant assis, on se lève vite ; le bain, le mouvement d'une voiture, d'un bateau, etc. Toutes ces actions indifférentes pour des sujets sains, excitent le vertige idiopathique ou sympathique dans ceux qui sont mal disposés.

Le troisième ordre des causes comprend celles qui donnent le vertige momentané aux personnes qui n'y ont aucune disposition, et qui à plus forte raison renouvelle le paroxisme dans les autres ; telles sont l'agitation de son propre corps en cercle, surtout lorsqu'on a les yeux ouverts. Personne n'ignore que lorsqu'on a les yeux fermés, à moins qu'on ne tourne avec rapidité sur soi-même, et qu'on ne décrive un très-petit cercle, on ne risque pas d'avoir le vertige, et c'est cette observation qui a introduit la coutume de boucher les yeux des animaux qu'on occupe à faire aller les moulins, les puits à roue, à battre le blé dans certains pays, et enfin aux divers travaux qui exigent qu'ils décrivent toujours un cercle ; mais on a l'attention nécessaire de ne pas faire le cercle trop petit, soit pour donner au levier plus de longueur et par conséquent plus de force, soit aussi sans-doute pour empêcher que ces animaux bien tôt attaqués du vertige ne tombent engourdis ; et c'est dans ce cas que les aveugles peuvent être sujets au vertige, même momentané : ils ne sont point exempts de celui qui est réellement maladif, produit par des vices internes, et il n'est pas nécessaire d'y voir pour l'éprouver, puisqu'il n'est pas rare que les malades en ressentent des atteintes étant couchés, et même endormis ; ils s'imaginent tourner avec leur lit, et transportés tantôt en haut, tantôt en bas, et sans-dessus-dessous comme on dit. Les autres causes de cette classe, sont la situation de la tête penchée vers la terre pendant trop long temps, les regards portés de dessus une hauteur considérable sur un précipice effrayant, sur une multitude innombrable de personnes mues en divers sens, et sur tout en rond, sur un fleuve rapide ou sur une mer agitée, etc. Il n'est personne qui ne soit à ces aspects saisi du vertige, et qui ne courre le danger de tomber s'il ne se retire promptement, ou s'il ne ferme les yeux à l'instant.

Telles sont les diverses causes apparentes que l'observation nous apprend, produire, déterminer et exciter ordinairement le vertige. Soumises au témoignage des sens, elles sont certainement connues, mais leur manière d'agir cachée dans l'intérieur de la machine, est un mystère pour nous. Réduits pour le percer à la faible et incertaine lueur du raisonnement plus propre à nous égarer qu'à nous conduire, nous n'avons que l'alternative de garder le silence, ou de courir le risque trop certain de debiter inutilement des erreurs et des absurdités ; tel est le sort des auteurs qui ont voulu hasarder des explications ; toujours différents les uns des autres, se combattant, et se vainquant mutuellement, ils n'ont fait que prouver la difficulté de l'entreprise, et marquer par leur naufrage les écueils multipliés sans même les épuiser. Après toutes leurs dissertations frivoles, il n'en a pas moins été obscur comment agissent les causes éloignées du vertige, quel est leur mécanisme, quel effet il en résulte, de quelle nature est le dérangement intérieur qui doit être la cause prochaine du vertige, où est son siege, s'il est dans les humeurs des yeux, dans les membranes, dans les vaisseaux, dans les nerfs ou dans le cerveau. Je n'entreprends point de répondre à ces questions, d'essayer de dissiper cette obscurité, je laisse ces recherches frivoles à ceux qui sont plus aisifs et plus curieux d'inutilité ; je remarquerai seulement que le vertige étant une dépravation dans l'exercice de la vision, il faut nécessairement que les nerfs qui servent à cette fonction soient affectés par des causes intérieures de la même façon qu'ils le seraient par le mouvement circulaire des objets extérieurs, et que cette affection doit avoir différentes causes dans le vertige idiopathique, dans le vertige sympathique, et dans le vertige momentané ; que dans le premier, le dérangement est surement dans le cerveau, et dans le dernier il n'est que dans la rétine.

Les observations cadavériques confirment ce que nous venons de dire au sujet du vertige idiopathique, et découvrent quelques causes cachées dans la cavité du crâne ; Bauhin et Plater rapportent, qu'un homme après avoir eu pendant plusieurs années un vertige presque continuel, et si fort qu'il le retenait toujours au lit, tomba dans une affection soporeuse qui, s'augmentant peu-à-peu, devint le sommeil de la mort. A l'ouverture de la tête, on trouva tous les ventricules et les anfractuosités du cerveau remplis d'une grande quantité d'eau, les artères presqu'entièrement endurcies et obstruées. Scultet fait mention d'un homme qui ayant reçu un coup sur le devant de la tête, qui avait laissé une contusion peu considérable que quelques remèdes dissipèrent, fut pendant plus d'un an tourmenté de vertige, et malgré tous les remèdes mourut, après ce temps, apoplectique ; en examinant le cerveau, il vit une espèce de follicule de la grosseur d'un œuf de poule, rempli d'eau et de petits vers qui était placé sur le troisième ventricule qu'il comprimait. Il observa la même cause de vertige et de mort dans deux brebis J. Scultet, chirurg. armamentor. observ. 10 et 11. la même observation s'est présentée plusieurs fois sur ces animaux fort sujets au vertige, et une seule fois sur l'homme à Rolfinckius, Dissert. anat. lib. I. cap. XIIIe Wepfer dit aussi avoir trouvé dans une genisse attaquée de vertige, une vessie plus grosse qu'un œuf de poule qui occupait le ventricule gauche, et l'avait extrêmement distendu ; le même auteur rapporte que dans un quartier de la Suisse, les bœufs sont très-sujets à cette maladie, et pour les en délivrer, les bouviers leur donnent un coup de marteau sur la tête entre les cornes, et si par le son que rend le crâne, ils craient s'aperçevoir que cette partie est vide, ils y font un trou avec une espèce de trépan et y introduisent une plume ; si en suçant ils tirent de l'eau de ces vésicules, l'opération sera heureuse, si au contraire, les vésicules trop profondes ne laissent pas venir de l'eau par la suction ; ils jugent que la santé ne peut revenir, et en conséquence ils font assommer le bœuf par le boucher qu'ils ont toujours présent à cette opération. On rencontre souvent, selon le même auteur, dans les chevaux, les bœufs attaqués de vertiges, des hydatides plus ou moins étendues. Wepfer, de apoplex. pag. 69. Bartholin observa dans un bœuf toute la substance du cerveau noire comme de l'encre et dans une entière dissolution. Ce vice était porté à un plus haut degré dans la partie gauche, côté vers lequel le bœuf fléchissait plus communément la tête. Actor. medic. ann. 1671. obs. 33.

Tous ces dérangements sensibles observés dans le cerveau, ne nous instruisent pas de la nature du vice particulier, qui dérobé à nos sens, excite plus prochainement le vertige ; mais ils nous font connaître qu'il y a réellement des vertiges idiopatiques, et que par conséquent, ceux qui ont prétendu qu'ils dépendaient tous de l'affection de l'estomac se sont trompés en généralisant trop leurs prétentions ; nous pouvons encore juger de ces observations, que le vertige n'est pas une maladie aussi légère et aussi peu dangereuse, qu'on le croit communément et que l'assure Willis. Vertigo, dit-il inconsidérément, ex se satis est tutus morbus. (de morb. ad anim. corpor.) Lorsqu'il a son siege dans le cerveau, outre qu'il est extrêmement difficîle à guérir, il risque aussi d'occasionner la mort, et il dégénere souvent en affection soporeuse dont il est un des signes avant coureurs les plus assurés : " Attendez vous, dit Hippocrate, à voir survenir l'apoplexie, l'épilepsie, ou la léthargie à ceux qui sont attaqués de vertige, et qui en même-temps ont des douleurs de tête, tintements d'oreille, sans fièvre, la voix lente et embarrassée, et les mains engourdies ; coac. praenot. cap. iv. n °. 2. Les vertiges occasionnés par des hémorroïdes peu apparentes, ajoute dans un autre endroit cet excellent observateur, annoncent une paralysie légère et longue à se former, la saignée peut la dissiper, cependant ces accidents sont toujours très fâcheux, coac. praenot. cap. XIIe n °. 21. Les fièvres vertigineuses, dit le même auteur, sont toujours de très-mauvais caractère, soit qu'elles soient accompagnées de la passion iliaque, soit aussi qu'elles n'aient pas à leur suite ce symptôme dangereux " ; ibid. cap. IIIe n °. 1. Le vertige dégénere souvent en mal de tête opiniâtre, et réciproquement il lui succéde quelquefois lorsque le vertige est récent ; quoiqu'il soit idiopathique, on peut en espérer la guérison, surtout s'il doit sa naissance à quelque cause évidente qu'on puisse aisément combattre, la nature le dissipe quelquefois elle même, suivant l'observation d'Hippocrate, en excitant une hémorrhagie du nez. Vertigines ab initio sanguinis è naribus fluxio solvit. (coac. praenot. cap. XIIIe n °. 16.) Le vertige sympathique est beaucoup moins grave et moins dangereux que l'autre, les dérangements d'estomac sont bien plus faciles à guérir que ceux de la tête ; lorsqu'il se rencontre avec un défaut d'appétit, l'amertume de la bouche et la cardialgie, il est une indication pressante de l'émétique, Hippocr. aphor. 18. lib. IV. Enfin le vertige momentané ne peut pas passer pour maladie, il n'a d'autre danger que d'occasionner une chute qui peut être funeste, danger qui lui est commun avec les autres espèces. Le vertige ténébreux parait indiquer que la maladie est plus forte et plus enracinée.

La même obscurité qui enveloppe l'aitiologie de cette maladie, se trouve répandue sur le traitement qui lui convient ; en conséquence, chacun a imaginé des méthodes curatives conformes à ses idées théoriques, et comme il arrive dans les choses où l'on n'entend rien, le charlatanisme a gagné, et chaque auteur est devenu proclamateur de quelque spécifique, qu'il a donné comme très-approprié dans tous les cas ; Mayerne faisait un secret du calamus aromaticus, infusé dans du vin blanc ou de la bière ; un médecin allemand débitait des pilules qui paraissaient au gout, contenir du sucre de saturne et de la térébenthine ; Théodor. de Mayerne, prax. medic. lib. I.

Hartman vantait l'efficacité du cinabre naturel, auquel d'autres préféraient le cinabre d'antimoine ; la poudre de paon a été célébrée par Craton, Borellus, Schroeder et Willis, qui lui attribuait le succès d'une poudre, composée avec la racine et les fleurs de pivoine mâle, dans laquelle il la faisait entrer et qu'il délayait dans du caffé, ou dans un verre de décoction de sauge ou de romarin ; il y en a qui ont regardé et vendu comme un remède assuré et prompt, le cerveau de moineaux, d'autres l'essence de cicogne ; un danseur de corde dont parle Joannes Michaèl, débitait aux malades crédules de la poudre d'écureuil, comme un remède merveilleux ; quelques-uns ont proposé comme très-efficace l'huîle de buis, recommandant d'en frotter les pouls (les carpes), les tempes, le palais, le col et la plante des pieds ; ces applications extérieures ont été variées à l'infini, et il n'y a pas jusqu'à la poudre de vers-à-soie qu'on n'ait conseillé de répandre sur le sommet de la tête ; enfin, l'on n'a pas oublié les amuletes, application bien digne de ceux qui l'ordonnent et de ceux qui ont la bêtise de s'en servir.

Sans m'arrêter à faire la critique de tous ces arcanes prétendus spécifiques, et à prouver que la plupart sont des remèdes indifférents, inefficaces, fatua, uniquement propres à duper le vulgaire sottement crédule, ou même quelquefois dangereux, et que les autres pour avoir réussi dans certains cas, ne doivent pas être regardés comme des remèdes généraux ; je remarquerai qu'on doit varier le traitement des vertiges suivant ses différentes espèces, les causes qui l'ont produit, le tempérament et la constitution propre du malade ; en conséquence dans le vertige idiopathique, il est quelquefois à propos de faire saigner le malade, surtout lorsqu'il est sanguin, et qu'on craint une attaque d'apoplexie ; il faut le purger souvent, le dévoiement est la crise la plus avantageuse dans les maladies de la tête, l'art doit ici suppléer au défaut de la nature ; s'il y a eu quelque excrétion supprimée, il ne faut attendre la guérison que de son rétablissement ; si le vertige est un effet d'épuisement survenu à des débauches, à des hémorrhagies, superpurgations, etc. les secours moraux et diététiques, les remèdes légèrement cordiaux, restaurants, toniques, sont les plus appropriés : lorsqu'il est occasionné par trop d'application, de travail, etc. le principal remède consiste à retrancher une grande partie de l'étude, et à dissiper beaucoup le malade, etc. du reste, dans toutes ces espèces de vertige, on peut insister sur tous ces remèdes céphaliques, aromatiques, sur les décoctions, les poudres, les conserves, les extraits de romarin, de menthe, de calamus aromaticus, de coriandre, de pivoine, de fleurs de tilleul, de sauge, etc. on peut aussi avoir recours, si ces remèdes sont insuffisans, aux vésicatoires, au seton, au cautère que Mayerne conseille d'appliquer sur l'os pariétal ; dans le vertige sympathique dépendant de l'affection de l'estomac, il faut suivant le précepte d'Hippocrate, avoir recours à l'émétique, le réitérer, de même que les purgatifs cathartiques, faire souvent couler la bîle par des pilules cholagogues, et fortifier enfin ce viscère par les stomachiques, amers, aloètiques, etc. de son côté, le malade doit par un régime convenable se procurer de bonnes digestions, et soigneusement éviter toute sorte d'excès. (m)