S. m. (Médecine ancienne) Les anciens nommaient périaptes les remèdes qu'on mettait extérieurement sur soi, pour prévenir de certains maux ; ou pour les guérir, etc. Pline dit que de son temps quelques gens croyaient rendre les chevaux infatigables à la course, en leur attachant des dents de loup. On portait sur soi certaines pierres précieuses contre la jaunisse, le mal caduc, etc. Ces pratiques superstitieuses se sont perpétuées jusqu'à nous, et se perpétueront jusqu'à la fin des siècles. Les hommes dans tous les temps et dans tous les pays, ont un grand fond de crédulité pour ces sortes de remèdes, qui n'ont d'autre vertu que celle qu'ils empruntent d'une imagination vivement frappée. (D.J.)