os parietaux, (Anatomie) ce sont deux os du crâne, ainsi nommés parce qu'ils forment les parois ou les côtés de la tête. Voyez CRANE.

On les appelle aussi ossa bregmatis et ossa sincipitis.

Ces os ont la figure d'un carré, et on y distingue 1°. deux faces, une latérale, externe, convexe, unie et polie ; une latérale, interne, concave, inégale et remplie de sillons formés par les battements de l'artère de la dure-mère : on donne à l'assemblage de ces sillons le nom de feuille de figuier. 2°. Quatre bords, un supérieur, un inférieur, arrondi, taillé en biseau et inégal ; un antérieur et un postérieur inégal. 3°. Quatre angles, un supérieur antérieur, un supérieur postérieur, un inférieur postérieur, un inférieur antérieur, le plus saillant de tous. 4°. Une empreinte demi-circulaire, à deux pouces environ du bord inférieur, face externe. 5°. Un trou le long du bord supérieur près de l'angle postérieur ; ce trou ne se trouve pas toujours. 6°. Une portion de gouttière le long du bord supérieur, face interne. 7°. Un petit canal ou une gouttière par où passe l'artère de la dure-mère, situé sur l'angle antérieur inférieur, face interne. 8°. Une petite partie de la gouttière des sinus latéraux, située sur l'angle postérieur inférieur, face interne.

Ces os sont articulés ensemble par suture sagittale, avec le coronal par suture coronale, avec l'occipital par suture lambdoïde, avec le temporal par suture temporale, et avec le sphénoïde par suture sphénoïdale. Voyez CORONAL, TEMPORAL, etc.

Quelquefois l'os parietal devient monstrueux par son épaisseur. M. Morand a fait voir à l'académie des Sciences le parietal gauche d'un crâne humain, qui avait neuf lignes et demi d'épaisseur ; il n'avait point de diploè, et sa substance était serrée comme celle de l'ivoire. Du reste, il avait tous les caractères d'un parietal, par ses autres dimensions : des vaisseaux de la dure-mère, gravés sur la table interne, ne paraissaient pas en avoir logés de plus gros ; on n'a point su l'origine de cet os singulier par son épaisseur. M. Morand l'avait reçu d'un de ses amis, qui était pour lors employé à l'armée de Westphalie, et qui le lui avait envoyé comme une pièce curieuse. Histoire de l'acad. des Scienc. année 1742. (D.J.)