S. m. (Pharmacie) sorte d'emplâtre ainsi nommé, parce qu'on y faisait entrer la décoction des feuilles de palmier, auxquelles on substituait quelquefois les feuilles de chêne. On lui donne aussi, et avec raison, le nom d'emplâtre de litharge.

En voici la composition. . de l'huîle d'olive, de l'axonge de porc, et de la litharge préparée, de chaque trois livres : faites cuire le tout selon l'art avec une suffisante quantité d'eau commune, ou si vous voulez, avec une suffisante quantité d'une décoction de feuilles de palmier ou de chêne : quelquefois on ajoutait à cet emplâtre du vitriol, et pour lors on l'appelait emplâtre diacalciteos.

Le diapalme passe pour résoudre, ramollir, déterger, cicatriser. Cet emplâtre était autrefois fort usité, mais depuis que l'onguent de la mère est en vogue à Paris, on l'emploie beaucoup plus rarement.

Si l'on fait dissoudre quatre parties de cet emplâtre dans une partie d'huile, on a la préparation nommée cerat de diapalme, qu'on peut employer aux mêmes usages que le diapalme, et avec plus de facilité, parce qu'il se laisse mieux étendre. Voyez EMPLATRE. (b)