S. f. (Histoire ecclésiastique) congrégation ou société de plusieurs personnes pieuses, établie dans quelque église en l'honneur d'un mystère ou d'un saint que ces personnes honorent particulièrement. Il y a des confrairies du Saint-Sacrement, de la sainte Vierge, de saint Roch, etc. dont quelques-unes sont établies par des bulles du pape et ont des indulgences. Dans les provinces méridionales de France, surtout en Languedoc, il y a des confrairies de pénitens, de la passion, etc. Voyez PENITENS. (G)

CONFRAIRIES, (Jurisprudence) elles ne peuvent être établies sans le consentement de l'évêque ; il faut en outre des lettres patentes du roi bien et dû.ment vérifiées.

Les biens des confrairies sont sujets aux mêmes règles que ceux des autres communautés pour leur administration ; mais ces biens ne forment pas des bénéfices : c'est pourquoi le juge royal a droit d'en connaître, de même que des questions de préséance entre deux confrairies.

Chacun de ceux qui sont membres d'une confrairie, doit porter sa part des charges communes, à moins qu'il ne soit exempt de quelques-unes, comme d'être marguillier. Au reste on peut en tout temps se retirer d'une confrairie, et par ce moyen on est quitte des charges pour l'avenir. Tr. de la pol. t. I. liv. II. tit. XIIe (A)