S. f. (Histoire ecclésiastique) du grec sorte de mesure. L'auteur de la vulgate emploie le nom de metreta dans deux endroits de sa traduction de l'ancien testament ; savoir ; I. paralip. c. XIe . 10. et c. iv. . 5. mais dans l'un et dans l'autre endroit l'hebreu porte bathe ; qui était une grande mesure creuse, contenant vingt-neuf pintes, chopine, demiseptier, un poiçon et un peu plus mesure de Paris. La metrete des Grecs contenait, selon quelques auteurs, cent livres, et selon d'autres quatre-vingt-dix livres de liqueur ; mais comme la livre d'Athènes était un peu moindre que celle de Paris, ces quatre-vingt-dix livres se peuvent réduire à soixante livres de France ; ce qui revient à-peu-près au bathe des hebreux. Voyez BATHE. Dict. de la bibl.