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Catégorie parente: Science de Dieu
Catégorie : Theologie
sub. m. (Théologie) celui qui exerçait quelques fonctions épiscopales dans les bourgades et les villages. On l'appelait le vicaire de l'évêque. Il n'est pas question dans l'Eglise de cette fonction avant le IVe siècle. Le concîle d'Antioche tenu en 340 marque ses limites. Armentarius fut réduit à la qualité de chorévêque en 439 par le concîle de Riez, le 1er de ceux d'Occident où il soit parlé de cette dignité. Le pape Léon III. l'eut abolie, s'il n'en eut été empêché par le concîle de Ratisbonne. Le chorévêque, au-dessus des autres prêtres gouvernait sous l'évêque dans les villages. Il n'était point ordonné évêque ; il avait rang dans les conciles après les évêques en exercice, et parmi les évêques qui n'exerçaient pas ; il ordonnait seul des clercs mineurs et des sous-diacres, et des diacres et des prêtres sous l'évêque. Ceux d'Occident portèrent l'extension de leurs privilèges presqu'à toutes les fonctions épiscopales ; mais cette entreprise ne fut pas tolérée. Les chorévêques cessèrent presque entièrement au Xe siècle, tant en Orient qu'en Occident, où il parait qu'ils ont eu pour successeurs les archiprêtres et les doyens ruraux. Voyez ARCHIPRETRES et DOYENS. Il y a cependant des dignitaires encore plus voisins des anciens chorévêques ; ce sont les grands-vicaires, tels que celui de Pontaise, auxquels les évêques ou archevêques ont confié les fonctions épiscopales sur une portion d'un diocèse trop étendu pour être administré par un seul supérieur. Le premier des sous-diacres de S. Martin d'Utrecht, et le premier chantre des collégiales de Cologne, ont titre de chorévêques et fonction de doyens ruraux. L'église de Treves a aussi des chorévêques. Ce nom vient de , lieu, et de , évêque, évêque d'un lieu particulier. Voyez EVEQUE, ARCHEVEQUE, etc.
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