S. f. (Théologie) sacrifice pour se rendre Dieu propice, pour apaiser sa colere. Voyez SACRIFICE, EXPIATION et LUSTRATION.

Il y avait chez les Juifs des sacrifices d'ordinaire pour les actions de grâce et des holocaustes ; d'autres de propiciation qui se faisaient pour des particuliers qui avaient commis quelque faute.

Si c'était par ignorance, on offrait un agneau ou un chevreau ; si c'était une faute volontaire, on offrait un mouton. Les pauvres offraient une paire de tourterelles.

L'Eglise romaine croit que la messe est un sacrifice de propiciation pour les vivants et pour les morts. Les réformés n'admettent d'autre propiciation que celle que Jesus-Christ a offerte sur la croix.

Propiciation était une fête solennelle des Juifs, que l'on célébrait le 10 du mois de Tisri, qui est leur septième mois, et qui répond à celui de Septembre.

Elle fut instituée pour conserver la mémoire du pardon qui fut annoncé au peuple d'Israèl par Moïse de la part de Dieu, qu'il leur remit la peine qu'ils avaient méritée pour avoir adoré le veau d'or.