S. f. en terme de Théologie ; grâce ou faveur que Dieu fait quand il appelle quelqu'un à lui, et le tire de la voie de perdition pour le mettre dans celle du salut.

Dans ce sens-là nous disons, la vocation des juifs, la vocation des gentils.

Il y a deux sortes de vocations, l'une extérieure et l'autre intérieure : la première consiste dans une simple et nue proposition d'objets qui se fait à notre volonté : la seconde est celle qui rend la première efficace en disposant nos facultés à recevoir ou embrasser ces objets.

Vocation se dit aussi d'une destination à un état, ou à une profession. C'est un principe que personne ne doit embrasser l'état ecclésiastique ni monastique sans une vocation particulière. Voyez ORDRES, ORDINATION, etc.

Les catholiques soutiennent que la vocation des pasteurs ou théologiens réformés est nulle et invalide ; et parmi les Anglais-mêmes, quelques-uns prétendent qu'une succession qui n'ait point été interrompue est nécessaire pour la validité de la vocation des prêtres. Voyez ORDINATION.