ou ALMUCANTARATS, subst. m. pl. terme d'Astronomie ; ce sont des cercles parallèles à l'horizon qu'on imagine passer par tous les degrés du méridien. Voyez CERCLE, HORISON, PARALLELE, etc. Ce mot vient de l'Arabe almocantharat.

Les almicantarats coupent le méridien dans tous ses degrés, comme les parallèles à l'équateur coupent le méridien. Voyez MERIDIEN et EQUATEUR.

Les almicantarats sont donc par rapport aux azimuts et à l'horizon ce que sont les parallèles par rapport aux méridiens et à l'équateur. Voyez AZIMUT.

Ils servent à faire connaître la hauteur du soleil et des étoiles ; c'est pourquoi on les appelle aussi cercles de hauteur ou parallèles de hauteur ; ils sont d'usage dans la Gnomonique pour tracer des cadrants solaires.

Feu M. Mayer, de l'académie de Petersbourg, à qui l'Astronomie doit plusieurs excellentes choses, a donné une méthode pour trouver la déclinaison des étoiles et la hauteur du pôle indépendamment l'une de l'autre, et sans se servir d'aucun angle mesuré par des arcs de cercle, en supposant que l'on connaisse les passages de deux étoiles par le méridien, par deux verticaux et par deux almicantarats inconnus, mais constants. M. de Maupertuis a aussi résolu ce même problème à la fin de son Astronomie nautique. (O)