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Catégorie parente: Science
Catégorie : Hydraulique
S. f. (Hydraulique) est la pièce la plus essentielle d'une machine. Elle est de fer coudé, et donne le mouvement au balancier d'une pompe ; il y en a de simples, d'autres se replient deux fois à angles droits, et la manivelle à tiers point se replie trois fais. (K)

MANIVELLE du gouvernail ou MANUELLE, (Marine) c'est la pièce de bois que le timonnier tient à la main, qui fait jouer le gouvernail. Il y a une boucle de fer qui la joint à la barre du gouvernail, ce qui fait jouer le gouvernail.

La manivelle ou manuelle du gouvernail doit être à-peu-près de la longueur du tiers de la largeur du vaisseau, et avoir un pouce d'épaisseur au bout qui joint la barre par chaque deux pieds qu'elle a en longueur ; mais elle ne doit avoir que la moitié de cette même épaisseur par le bout d'en-haut. Voyez Planche IV. figure première, la manivelle ou manuelle, cotée 181.

MANIVELLE simple, outil de charron, c'est la moitié d'un petit essieu de bois rond, dont un bout est enchâssé dans une petite flèche, ce qui forme une espèce d'équerre qui sert aux Charrons pour conduire une petite roue, en mettant la moitié dudit essieu dans le trou du moyeu, et la poussant avec la flèche par-tout où ils la veulent conduire. Voyez les Planches du Charron.

MANIVELLE double, outil de Charron, c'est un petit essieu entier au milieu duquel est enchâssé un petit timon ou flèche de bois, dont les Charrons se servent pour conduire deux petites roues à la fais, en faisant entrer le petit essieu dans les trous pratiqués au milieu des moyeux. Voyez Pl. du charron.

MANIVELLES, (Corderie) sont des instruments de fer dont les Cordiers se servent pour tordre de gros cordages. Voyez nos Planches de Corderie. G, en est la poignée ; H, le coude ; I, l'axe ; L, un bouton qui appuie contre la traverse E du chantier ; M, une clavette qui retient les fils qu'on a passés dans l'axe I.

On tord les fils qui sont attachés à l'axe I, en tournant la poignée G, ce qui produit le même effet que les molettes, plus lentement à la vérité ; mais puisqu'on a besoin de force, il faut perdre sur la vitesse, et y perdre d'autant plus qu'on a plus besoin de force : c'est pourquoi on est plus longtemps à commettre de gros cordages où on emploie de grandes manivelles, qu'à en commettre de médiocres, où il suffit d'en avoir de petites. Voyez l'article CORDERIE.

MANIVELLE, (Imprimerie) Les Imprimeurs appellent ainsi un manche de bois creusé, long de trois pouces et demi sur cinq pouces de diamètre, dans lequel passe le bout de la broche du rouleau ; elle n'a d'autre usage que la plus grande commodité de la main de l'ouvrier. Voyez BROCHE, et les Pl. d'Imprimerie.

MANIVELLE, en terme de fileur d'or, est un morceau de fer courbé par le milieu en zigzag, et percé carrément par le bout qui entre dans l'arbre.

MANIVELLE, (Rubanier) s'entend de tout ce qui sert à faire tourner quelque chose que ce soit avec la main ; ce mot est à présent assez connu pour se passer de toute autre explication.

MANIVELLE, (Vitrerie) Les Vitriers appellent manivelle dans un tire plomb ou rouet à filer le plomb, certain manche qui, en faisant tourner l'arbre de dessous fait aussi tourner celui de dessus par le moyen de son pignon. Voyez TIRE-PLOMB.




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