mot indéclinable, (Arithmétique) nombre pair, composé de deux fois dix, ou dix fois deux, ou de quatre fois cinq, ou de cinq fois quatre. Vingt en chiffre arabe s'exprime en posant un zero après un deux, comme il se voit par ces deux caractères (20). En chiffre romain, il s'écrit ainsi (XX), et en chiffre français, de compte ou de finance, de cette manière (xx). Pour mettre vingt pour cent en écriture mercantille abrégée, il faut l'écrire de la sorte (20 pour %). (D.J.)
VINGT POUR CENT, (Commerce) droit qui se paye en France sur toutes les marchandises du levant, venant des pays de la domination du grand-seigneur, du roi de Perse, de Barbarie, qui ont été entreposées dans les pays étrangers, ou qui n'entrent pas dans le royaume par le port de Marseille, ou autres désignés par les arrêts et règlements du conseil. Dictionnaire de Commerce.
VINGT-UN POUR VINGT, (Commerce) on nomme ainsi à Bordeaux, une déduction qui se fait à la cargaison des vaisseaux marchands, tant au convoi qu'à la comptablie pour les droits de la grande coutume, à raison d'un tonneau d'un vingtième sur vingt-un ; en sorte que les droits ne se paient que pour vingt. Voyez CARGAISON, COMPTABLIE, CONVOI, COUTUME. Dict. de Commerce.
VINGT-QUATRE, jeu du, ce jeu suit presque en tout les lois du jeu de l'impériale. Lorsqu'on joue cinq, il y faut toutes les petites cartes, et celui qui mêle, donne dix cartes à chacun ; lorsqu'on est quatre, trois ou deux, on en donne douze. Mais il faudra ôter, lorsqu'on joue à trois, les trois dernières espèces de cartes, et lorsqu'on joue à deux, on ôte toutes les petites, en commençant par les as qui ne valent qu'un point. Remarquez qu'au jeu de point les cinq premières cartes, qui sont l'as, le deux, le trois, le quatre et le cinq, se comptent à la virade, et non pas les cinq dernières, et au jeu par figures, c'est le roi, la dame, le valet, le dix et le neuf.
Les impériales sont au-moins de cinq ; celles de six valent mieux que ces premières, et ainsi des autres toujours en montant, et s'emporteront, comme au piquet, par la force des points, et en cas d'égalité, celui qui l'aurait de la couleur de la tourne, gagnerait ; autrement ce serait celui qui aurait la main. Voyez le jeu d'impériale.
On compte le point et les marquans chacun pour quatre, pour celui qui les a, comme à l'impériale, et de même que pour les cartes, c'est celui qui a plus-tôt vingt-quatre, qui gagne la partie et ce qu'on a mis au jeu ; c'est aussi ce nombre qu'il faut avoir pour gagner la partie, qui a donné nom au jeu, selon toute apparence.