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Catégorie parente: Science
Catégorie : Géométrie transcendante
adj. (Géométrie transcendante) M. Fontaine appelle ainsi dans les mémoires de l'acad. de 1734, une méthode par laquelle on considère dans certains cas, sous deux aspects très-distingués, la différentielle d'une quantité variable. Imaginons, par exemple, un corps qui descend le long d'un arc de courbe ; on peut considérer à l'ordinaire la différentielle de cet art comme représentée par une des parties infiniment petites dont il est composé, ou dont on l'imagine composé ; en sorte que l'arc total sera l'intégrale de cette différentielle : mais on peut considérer de plus la différence d'un arc total descendu à un arc total descendu qui diffère infiniment peu de celui-là ; et c'est une autre manière d'envisager la différence : dans le premier cas, l'arc total est regardé comme une quantité constante dont les parties seulement sont considérées comme variables et comme croissant ou décroissant d'une quantité différentielle : dans le second cas, l'arc total est lui-même regardé comme variable par rapport à un arc total qui en diffère infiniment peu. On peut, pour distinguer, appeler fluxion la différence dans le second cas, et retenir le nom de différence dans le premier : ou bien ou peut se servir dans le premier cas du mot fluxion, et de différence dans le second. Voyez l'article TAUTOCHRONE, et les mémoires de l'académie de 1734, où M. Fontaine a donné un savant essai de cette méthode, qu'il nomme fluxio-différentielle, par les raisons qu'on vient d'exposer. (O)
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