S. m. en Physique, est l'espace qu'occupe un corps, ou sa quantité de matière considérée entant qu'elle occupe une telle quantité d'espace. Voyez PERIMETRE, CIRCONFERENCE, et c.

Un pied cube d'or et un pied cube de liege sont égaux en volume, mais non en pesanteur, ni en densité. Voyez DENSITE.

Il s'en faut bien que la matière propre ou les parties d'un corps remplissent exactement tout le volume de ce corps. Voyez PORE. Chambers.

VOLUME, TOME, (Synonyme) le volume peut contenir plusieurs tomes, et le tome peut faire plusieurs volumes : mais la reliure sépare les volumes ; et la division de l'ouvrage distingue les tomes.

Il ne faut pas toujours juger de la science de l'auteur par la grosseur du volume qu'il publie. Il y a beaucoup d'ouvrages en plusieurs tomes, qui seraient meilleurs s'ils étaient réduits en un seul. Girard. (D.J.)

VOLUME, (Numismatique) les monnoyeurs se servent de ce terme, pour désigner la grandeur et l'épaisseur de l'espèce ; de même en matière de médailles, on entend par le volume, l'épaisseur, l'étendue, le relief d'une médaille, et la grosseur de la tête, de sorte que si quelqu'une de ces qualités y manque, un médaillon du haut-empire s'appelle médaille de grand bronze ; mais dans le bas-empire, dès que la médaille a plus de volume, c'est-à-dire, plus d'étendue et de relief que le moyen bronze ordinaire, on la fait passer pour médaillon. Exceptons-en cependant pour l'épaisseur et pour le relief, les médailles contorniates, qui n'ont ni l'une ni l'autre de ces deux qualités, et qui ne laissent pas de passer la plupart pour médaillons. (D.J.)