adj. (Géométrie) mouvement paracentrique ; est une expression usitée en Astronomie, et principalement dans l'astronomie ancienne, pour marquer l'approximation et l'éloignement d'une planète, par rapport au soleil, ou au centre de son mouvement.

Ainsi, si une planète en A (Pl. Astron. fig. 24.) se meut vers B, en ce cas SB-SA est le mouvement paracentrique de cette planète.

Sollicitation paracentrique de gravité, ou force centripete, c'est dans quelques anciens auteurs d'astronomie physique, la même chose que vis centripeta ; elle s'exprime en Astronomie, par la ligne A L, fig. 24. tirée du point A, parallèle au rayon S B (qu'on suppose ici infiniment proche de S A) jusqu'à ce qu'elle coupe la tangente B L.

Au reste toutes ces expressions de mouvement paracentrique, sollicitation paracentrique, ne sont plus aujourdhui en usage.

Isochrone paracentrique est le nom que l'on donne dans la sublime géométrie, à une courbe, telle que si un corps pesant descend librement le long de cette courbe, il s'éloigne ou s'approche également, en temps égaux, d'un centre ou point donné. Voyez sur la nature de cette courbe, les journaux de Leipsic de 1689 et 1694, et les mém. de l'acad. royale des Sciences de 1699. Voyez aussi ISOCHRONE et APPROCHE.

Le problème de l'isochrone paracentrique, est une généralisation de celui de la courbe isochrone, ou courbe aux approches égales, dans laquelle un corps pesant s'approche également, en temps égaux, de l'horizon, ou ce qui revient au même, d'un point infiniment éloigné. Ces deux problèmes furent proposés par M. Leibnitz, comme une espèce de défi, aux partisans de l'ancienne analyse, qui n'en purent venir à-bout. MM. Bernoulli les résolurent l'un et l'autre, et M. Huygens, peu de temps avant sa mort, avait résolu celui de la courbe isochrone simple. (O)