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Catégorie parente: Histoire
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) en persan et en turc signifie roi ou empereur. Les anciens sophis de Perse, avant leur nom propre mettaient souvent le nom de ki. On voit dans leur histoire et dans la suite de leurs monarques, ki Kobad, ki Bahman, etc. c'est-à-dire le roi Kobad, le roi Bahman, etc. Figueroa assure que le roi de Perse voulant donner un titre magnifique au roi d'Espagne, le nomme ki Ispania, pour signifier l'empereur d'Espagne. Ricaut de l'emp. Ott.

KI, (Histoire moderne) chez les Tartares Mongules, signifie un étendart qui sert à distinguer chaque horde ou famille dont leur nation est composée.

Ils nomment encore cet étendart kitaïka, c'est-à-dire, chose faite exprès pour marquer, ou plutôt parce que cet étendart désigne les Kitaski ou habitants du Kitay.

Ceux d'entre ces Tartares qui sont mahométants, ont sur cet étendart une sentence ou passage de l'alcoran ; et ceux qui sont idolâtres, y mettent diverses figures d'animaux, dont les unes servent à marquer qu'ils sont de telle dynastie ou tribu, et les autres à désigner la famille particulière à laquelle appartient le nombre de guerriers qui la composent. Voyez ENSEIGNES MILITAIRES.

KI, s. m. (Histoire moderne) nom de la sixième partie du second cycle des Khataïens et des Iguriens ; ce cycle joint au premier cycle, qui est duodénaire, sert à compter leurs jours qui sont au nombre de soixante, et qui, comme les nôtres, qui ne sont qu'au nombre de sept, forment leur semaine.

Le mot ki signifie poule ; il marque aussi le dixième mois de l'année dans les mêmes contrées.

Chez les Chinois, le ki est le nom de plusieurs mois lunaires des soixante de leur cycle de cinq ans, Le ki-su est le sixième ; le ki-muo, le seizième ; le ki-cheu, le vingt-sixième ; le ki-ha, le trente-sixième ; le ki-yeu, le quarante-sixième ; le ki-vi, le cinquante-sixième.

Au reste, ki est toujours le sixième de chaque dixaine. Voyez le dictionn. de Trévoux.

KI, (Géographie) nom de diverses villes de la Chine. Il parait par l'atlas sinensis, qu'il y a au moins six villes de la Chine, en diverses provinces, qui s'appellent ainsi.

(Le Chevalier DE JAUCOURT.)




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