Ichtyologie

S. m. arnoglossus lavis, (Histoire naturelle, Ichtyologie) poisson de mer qui est une espèce de sole, à laquelle il ressemble par la forme du corps et par le nombre et la position des nageoires ; il n'en diffère qu'en ce qu'il a des écailles si petites qu'on croit au premier coup d'oeil qu'il n'en a point, et que c'est un poisson lisse. Voyez SOLE. La chair du perpeira est fort tendre et très-délicate. Rondelet, hist. nat. des poissons, première part. liv. XI. ch. XIIIe Voyez POISSON.
(Ichtyologie) c'est-à-dire poisson-coq ; c'est un poisson de la mer du Sud, ainsi nommé par les créoles de l'Amérique méridionale, de la crête ou trompe qu'il porte sur le museau. Les François l'appellent demoiselle ou éléphant ; toutes dénominations qui ne sont pas meilleures les unes que les autres. Il a sur le dos un aiguillon si dur qu'il pourrait servir d'aleine pour percer les cuirs les plus durs. M. Fresier aurait dû entrer dans d'autres particularités sus la structure de ce poisson, au lieu de se contenter de nous dire, qu'on en pêche quantité à Quillota, et & qu'on les fait sécher pour les envoyer à San-Jago. (D.J.)
S. m. (Histoire naturelle, Ichtyologie) espèce de baleine ou de poisson testacé, appelé autrement le souffleur. Voyez SOUFFLEUR.
S. m. (Ichtyologie) nom d'un poisson d'Amérique, que les habitants mangent en plusieurs endroits ; c'est un petit poisson de trois ou quatre pouces de long, et d'un ou deux de large, tout couvert d'écailles argentines, olivâtres sur le dos, avec des nageoires toutes blanches : ce petit poisson est si gourmand du sang humain, que si un homme qui se baigne a quelque part sur le corps une blessure ou une écorchure, ce poisson fait ses efforts pour en venir sucer le sang ; c'est du moins ce que dit Marggrave dans son hist. nat. du Brésil. (D.J.)
S. m. imaris, (Histoire naturelle, Ichtyologie) poisson de mer. On lui a donné à Antibes le nom de garon, et en Languedoc celui de picarel, parce qu'il pique la langue lorsqu'il est desséché et salé. C'est une espèce de mendole qui est toujours blanche, cependant il est plus étroit et plus court que la mendole, car il n'a que la longueur du doigt. Le museau est pointu ; il y a de chaque côté sur le milieu du corps une tache noire et des traits argentés et dorés, mais peu apparents, qui s'étendent depuis la tête jusqu'à la queue ; au reste il ressemble à la mendole par les nageoires, les aiguillons, la queue, etc. Rondelet, hist. des poissons, liv. V. chap. xiv. Voyez MENDOLE, poisson.