S. m. (Histoire naturelle) lézard des Antilles, ainsi appelé par les sauvages, parce qu'il est très-laid, et qu'ils donnent communément le nom de mabouyas à tout ce qui leur fait horreur. Ce lézard n'est pas des plus grands, il n'a jamais la longueur d'un pied. Ses doigts sont plats, larges, arrondis par le bout, et terminés par un petit ongle semblable à l'aiguillon d'une guêpe. On le trouve ordinairement sur les arbres et sur le faite des cases. Lorsque cet animal est irrité, il se jette sur les hommes, et s'y attache opiniâtrement ; mais il ne mord, ni n'est dangereux ; cependant on le craint ; ce n'est sans doute qu'à cause de sa laideur. Pendant la nuit, il jette de temps en temps un cri effrayant, qui est un pronostic du changement de temps. Histoire naturelle des Ant. par le P. du Tertre, tome II. page 315. Lire la suite...