S. m. (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante que les Anglais nomment cow-parsnep, et les François berce, mot sous lequel vous en trouverez les caractères.

Tournefort distingue huit espèces de ce genre de plante, dont il nous suffira de décrire la plus commune. Spondilium vulgare hirsutum, I. R. H. 320.

Sa tige s'élève à la hauteur d'une coudée et plus, nouée, velue, cannelée et creuse en - dedans. Ses feuilles sont larges, laciniées, couvertes dessus et dessous d'un duvet assez doux, et d'un goût douçâtre. Ses fleurs naissent sur des ombelles, composées chacune de cinq pétales disposées en fleurs de lis, de couleur ordinairement blanche, et quelquefois purpurine. Quand cette fleur est tombée, le calice qui la soutenait devient un fruit, composé de deux grandes graines ovales, aplaties, d'une odeur désagréable, et d'une saveur un peu âcre ; sa racine est empreinte d'un suc jaunâtre, accompagné d'âcreté. Cette plante croit dans les champs, et fleurit au mois de Mai ou de Juin. Ses feuilles passent pour émollientes, et sa graine est recommandée comme antihystérique, par le d. Willis.

Il ne parait pas que le sphondilium des modernes, soit celui de Dioscoride, ni de Pline ; car les vertus qu'ils lui attribuent paraissent entièrement étrangères à notre plante. (D.J.)