S. m. (Histoire naturelle, Ornithologie) grand martinet, hirondoapus, oiseau qui est le plus grand de toutes les espèces d'hirondelles ; il a la tête grosse et l'ouverture de la bouche fort grande ; le bec est court, noir, faible, comme dans le crapaud volant, et aplati sur sa largeur vers les narines, qui ont leurs ouvertures longues, obliques, obtuses du côté de la tête, et pointues à l'autre bout. Sa langue est large et un peu fourchue, les yeux sont grands, et l'iris a une couleur de naisette. Toutes les parties du corps, tant en-dessus qu'en-dessous, n'ont qu'une seule couleur qui est brune avec une teinte de verd obscur ; on voit seulement sous le menton une tache blanchâtre, mêlée de cendré. Il y a dans chaque aîle dix-huit grandes plumes qui se terminent toutes en une pointe, excepté les extérieures : la queue a environ une palme de longueur, elle est composée de dix plumes pointues : celles du milieu sont les plus longues, les autres diminuent successivement de longueur jusqu'aux extérieures. Les pattes sont très-courtes, et les pieds très-petits, tous les doigts se dirigent en avant ; le plus petit, dont la direction est ordinairement en arrière dans les autres oiseaux, l'a en avant comme les autres doigts. Cet oiseau pese une once trois quarts, il a quatre pouces et demi de longueur depuis la pointe du bec jusqu'au bout des pieds, et six pouces huit lignes jusqu'à l'extrémité de la queue ; son envergeure est de quinze pouces et plus, il se nourrit de scarabés et d'autres insectes, il se pose difficilement à terre à cause de la longueur de ses ailes, mais il reste sur les faites des vieux édifices. Willughby, Ornit. Voyez
OISEAU.
Lire la suite...