S. f. (Morale, Grammaire) C'est une disposition à nuire, mais avec plus de finesse que de force.

Il y a dans la malice de la facilité et de la ruse, peu d'audace, point d'atrocité. Le malicieux veut faire de petites peines, et non causer de grands malheurs. Quelquefois il veut seulement se donner une sorte de supériorité sur ceux qu'il tourmente. Il s'estime de pouvoir le mal, plus qu'il n'a de plaisir à en faire. La malice n'est habitude que dans les âmes petites, faibles et dures.