v. act. (Grammaire) donner un vêtement ; c'est un gueux que j'ai revêtu. Il se prend au figuré ; il s'est montré revêtu de toute sa gloire ; on revêtit tous les jours les actions les plus atroces, des beaux noms de zèle pour la religion et d'amour de la vérité ; je l'ai revêtu de toute mon autorité ; il la revêtu de la plus grande partie de ses biens par une donation inique qui dépouille ses vrais héritiers ; cet acte est-il revêtu de toutes ses formes ? Il faut revêtir cet endroit d'un mur ; il faut revêtir ce mur de plâtre ; il faut revêtir ce modèle de cire, etc. Voyez VETIR et VETEMENT.

REVETIR, (Architecture) c'est en maçonnerie fortifier l'escarpe et la contrescarpe d'un fossé, avec un mur de pierre ou de moilon. C'est aussi faire un mur à une terrasse, pour en soutenir les terres ; ce qui s'appelle aussi faire un revêtement.

En charpenterie, revêtir signifie peupler de poteaux une cloison ou un pan de bois ; en menuiserie, couvrir un mur d'un lambris qu'on appelle lambris de revêtement. Dictionnaire d'Architecture. (D.J.)

REVETIR, (Jardinage) c'est garnir de gazon un glacis droit ou circulaire, ou palisser de charmille, de filarin, d'ifs, etc. un mur de clôture ou de terrasse pour le couvrir. (D.J.)