S. m. (Grammaire) culte extérieur qu'on rend à Dieu. Le service divin. Office qu'on célèbre pour les morts. Vous êtes invité à l'enterrement et au service de M. T. On se consacre au service de Dieu, lorsqu'on embrasse la profession ecclésiastique ou religieuse ; au service de l'état, lorsqu'on se charge de quelque fonction pénible du ministère. Entrer au service, c'est embrasser l'art militaire. Le service d'une maison, c'est tout ce qui appartient à l'économie domestique. Service se prend aussi pour condition ; un domestique est hors de condition, de service. Il s'étend à accorder les marques gratuites de la bienfaisance ; il m'a rendu de grands services. Il y a des circonstances où l'amour et l'amitié ne voient aucun service trop bas. Il y a des états dont le devoir s'appelle service ; le service d'un chevalier de Malte ; service de cheval ; service de compagnon ; service de corps. Il est quelquefois synonyme à usage ; j'en ai tiré bien du service ; il m'a longtemps servi. On dit aussi un service d'or, d'argent, pour tous les ustensiles de table faits de ce métal ; un service de linge, pour les linges destinés à la table ; on a servi à quatre ou cinq services, pour un certain nombre de plats qu'on sert, et auxquels d'autres succedent. On n'est pas bien servi dans cette auberge, ce qu'il faut entendre et des mets et des domestiques. Etre de service à la tranchée ; être de service chez le roi, c'est exercer ses fonctions chez le roi, c'est être commandé à la tranchée. Servir à la paume, c'est envoyer le premier la balle. Il y a le côté du service. Lire la suite...