S. m. (Grammaire, Jurisprudence) est un officier établi pour en remplacer un autre en cas d'absence, maladie ou autre empêchement.
On confondait anciennement le titre de substitut, avec celui de lieutenant, et on donnait l'un ou l'autre indifféremment à tous ceux qui remplaçaient quelque officier public, soit juge ou autre officier de justice.
L'ordonnance du 23 Mars 1302 porte, art. 22. que les sénéchaux, baillifs, viguiers, vicomtes, juges et autres officiers de justice exerceront leurs offices en personne, et qu'ils ne pourront commettre en leur place des substituts ou des lieutenans, qu'en cas de nécessité, comme en cas de maladie, ou qu'ils aillent au conseil ; que dans ces sortes de cas ils prendront pour substituts des personnes du pays, sages et éclairées qui ne seront pas avocats, ou surchargés d'affaires, ni liés avec un trop grand nombre d'amis ; qu'ils seront responsables selon droit et raison du fait de leurs substituts, et que ceux-ci prêteront serment de bien faire leur devoir.
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