adj. (Jurisprudence) en matière d'Eaux et Forêts, on appelle arbres charmés, ceux auxquels on a fait à mauvais dessein quelque chose pour les faire tomber ou pour les faire mourir. Ce terme parait tirer son origine d'un temps de simplicité où l'on croyait que ces sortes de changements pouvaient s'opérer par des charmes, sorts, ou un pouvoir surnaturel : mais présentement on est convaincu que ces maléfices se font par des secrets naturels, comme en cernant les arbres, ou en les creusant pour y mettre de l'eau-forte ou du vif-argent, etc. Voyez Chauffour, dans son instruction sur le fait des Eaux et Forêts, ch. XVe p. 82. Le glossaire de Laurière, au mot charmés. (A)