(Matière médicale) herbe de la rosée ou de la goutte. Toute la plante passe pour pectorale, béchique, incisive, bonne contre l'asthme, la toux invétérée, etc. Elle est encore vantée étant prise en infusion, comme un bon céphalique, propre contre la migraine, toutes les affections convulsives et les maladies des yeux.
Elle est absolument inusitée dans les prescriptions magistrales ; et elle n'est presqu'employée dans les boutiques, qu'à la préparation d'un syrop simple qu'on fait avec l'infusion de ses feuilles, et à celle d'un syrop composé, auquel cette plante donne son nom, et dont voici la description d'après la pharmacopée de Paris : Prenez rossolis frais exactement mondé, quatre onces : feuilles fraiches de velar, une once et demie : de pulmonaire, une once : de racine de safran des Indes, en poudre, un scrupule : de réglisse seche, deux gros : raisins secs de damas, mondés, une once : fleurs de tussilage, seches, trois gros : safran oriental, en poudre, vingt grains. Faites infuser toutes ces drogues pendant six heures à la chaleur du bain-marie dans huit livres d'eau commune. Passez et exprimez l'infusion ; ajoutez-y quatre livres de sucre ; clarifiez et cuisez en consistance de syrop.
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