S. m. état de faiblesse dans lequel se trouvent les personnes qui ont été malades, ou celles qui sont menacées de maladie. Dans les personnes revenues de maladie, l'abattement par lui-même n'annonce aucune suite fâcheuse : mais c'est, selon Hippocrate, un mauvais symptôme dans les personnes malades, quand il n'est occasionné par aucune évacuation ; et dans les personnes en santé, quand il ne provient ni d'exercice, ni de chagrin, ni d'aucune autre cause de la même évidence. (N)
(Physiologie) le marcher ou l'action de marcher, est celle par laquelle on passe d'un lieu à un autre, au moyen du mouvement que l'on peut donner aux parties du corps destinées à cet usage.
Pour expliquer comment cette action s'exécute, supposons un homme qui se tienne debout sur le point z ; faut-il qu'il marche, un pied reste immobile, et est fortement soutenu par les muscles ; de sorte que le corps est tenu par le seul point z ; l'autre pied s'éleve, la cuisse considérablement pliée ; de façon que le pied devient plus court, et le tibia aussi le devient un peu. Maintenant lorsque le genou est perpendiculaire sur ce point où nous voulons fixer notre pied mobile, nous laissons aller le même pied sur la terre où il s'affermit, tout le pied étant étendu, et le fémur incliné en-devant : alors il faut marcher de l'autre pied qui était immobile. Lors donc que nous jetons ce pied devant l'autre, qui lui-même est plié par le mouvement en-avant du fémur, et la plante tellement élevée par le tendon d'Achille, qu'on ne touche d'abord la terre qu'avec la pointe, et qu'on ne la touche plus ensuite de la pointe même, nous fléchissons en même temps tout le corps en-devant, tant par le relâchement des extenseurs de l'épine du cou et de la tête, que par les muscles iliaques, psoas, les droits, et les obliques du bas-ventre ; mais alors la ligne de gravité étant avancée hors de la plante du pied, il nous faudrait encore nécessairement tomber, si nous ne laissions aller à terre le pied qui était fixe auparavant, et qui est présentement mobile, par le relâchement des extenseurs, et l'action des fléchisseurs ; si nous ne nous y accrochions ainsi en quelque manière ; si nous ne lui donnions un état stable ; et si enfin étant assujettis, nous ne lui donnions le centre de gravité du corps ; mais tout cela s'apprend par l'habitude, et à force de chutes. Lire la suite...