S. m. (Histoire naturelle, Minéralogie) nom donné par les Anglais à une substance minérale qui, suivant la description, n'est autre chose que ce qu'on appelle en français une pyrite. En effet, Chambers dit dans son dictionnaire, qu'il y en a de blanche, de jaune, de verte, et d'un brun foncé ; il ajoute qu'il parait que c'est une combinaison de soufre avec quelque substance métallique, qu'on lui donne souvent le nom de maxy, et qu'on la distingue par son éclat, et quelquefois par la couleur qu'elle donne aux doigts ; que souvent le mundick accompagne les mines d'étain, que dans la province de Cornouailles il contient une grande quantité de cuivre ; que les exhalaisons qui en partent sont nuisibles aux ouvriers des mines ; que cependant l'eau qui sort dans les mines, après avoir passé sur cette substance, est un bon vulnéraire et guérit les blessures que les ouvriers se font. Voyez le dictionnaire de Chambers, au mot Mundick.

Par tous ces caractères, on voit que le mundick n'est autre chose que la pyrite, dont le soufre et le fer font la base, la pyrite arsénicale est d'une couleur blanche, la pyrite jaune est souvent très-riche en cuivre ; les exhalaisons de la pyrite arsénicale ne peuvent être que nuisibles ; souvent les pyrites martiales sont couvertes d'une croute d'ochre ; et le vitriol, dont la pyrite est la mine, est très-astringent et par conséquent peut être propre à guérir les blessures. Voyez PYRITE. (-)