v. act. terme d'Oiseleur, mettre du grain ou quelqu'autre amorce dans un lieu pour y attirer les oiseaux qu'on veut prendre. On doit appâter les perdrix pour les prendre au filet.
S. m. (Oiseleur) celui qui Ve chasser et tendre aux menus oiseaux, qui les éleve, et qui en fait trafic. C'est aussi l'aiselier qui fait les cages, les volières et les cabanes, soit de fil de léton ou de fer pour les renfermer, et les faire couver ; il fait aussi les trébuchets pour les prendre, et les divers filets qui servent à cette chasse.
S. m. (Oiseleur) oiseau attaché par le pied, et que l'on tire avec une ficelle pour le faire voltiger, apercevoir des oiseaux qui passent, les appeler et les faire prendre.
terme d'Oiseleur, c'est le chant naturel des oiseaux ou leur cri ; mais pour spécifier celui d'un grand nombre en particulier, on disait autrefois en français que la colombe roucoule, le pigeon caracoule, la perdrix cacabe, le corbeau croasse ; on dit des poulets pioler, des poules glousser, du coq coqueliquer, du dindon glougoûter, du pinson fringoter, de l'hirondelle gazouiller, du milan huir, des hupes pupuler, des cailles carcailler, des tourterelles gémir, etc. mais presque tous ces mots sont passés d'usage. (D.J.)
S. m. terme de Pâtisserie ; ce sont des morceaux de pâte larges comme la main, et déliés presque comme une feuille de papier, qu'on fait cuire dans de l'eau avec du sel et du beurre, et qu'on mange d'ordinaire les jours maigres. (D.J.)