S. f. (Architecture) l'art de connaître le fer et de le travailler. La principale partie convient à l'art de bâtir ; la seconde forme un art particulier sur lequel nous renvoyons aux principes d'architecture, de sculpture, etc. de M. de Felibien ; et nous ajoutons seulement, qu'on peut à présent exécuter toutes sortes d'ouvrages de serrurerie pour l'ornement des églises, des palais, des jardins et des maisons ; on a, pour se modèler à cet égard, un grand ouvrage donné au public par Louis Fordrin, serrurier des bâtiments du roi : cet ouvrage, gravé en tailles-douces, en 1724, in-folio, forme d'Atlas, est intitulé nouveau livre de Serrurerie ; les tailles - douces, au nombre de cinquante, sont d'une grande beauté. (D.J.)
S. f. en Architecture, c'est un lieu creusé en terre d'où l'on tire la pierre pour bâtir, ou par un puits comme aux environs de Paris, ou de plein pied le long de la côte d'une montagne, comme à S. Leu, Troci, Mallet, et autres endroits. Les carrières d'où l'on tire le marbre, sont appelées en quelques endroits de France marbrières ; celles d'où l'on tire la pierre, perrières, et celles d'ardoise ardoisières, et quelquefois perrières comme en Anjou. Le mot carrière vient selon M. Ménage, du latin quadraria ou quadrataria, fait de quadratus lapis, pierre de taille. Voyez CARRIER, PIERRE, MARBRE, DOISEOISE. (P) Lire la suite...