Botanique arabe

(Botanique arabe) nom original, et premièrement donné par les Arabes au nymphaea ; les Grecs empruntèrent ce mot des Arabes, et l'écrivirent très-diversement, comme nous le dirons tout-à-l'heure. Les Arabes eux-mêmes mirent le mot nil devant celui de nufar, pour désigner l'espèce particulière de nymphaea d'Egypte ; ils l'appelèrent donc nil-nufar, et pour adoucir ce terme, ils dirent ninufar ou nénufar, ensuite les Grecs écrivirent d'abord ninufarium, et par abréviation nufarium : enfin, ils transposèrent les lettres mêmes, et au lieu de nilufar, ils écrivirent ninufar, terme qui serait inintelligible, si l'on n'en retrouvait pas la trace dans le mot original nilecfar. (D.J.)
S. f. (Histoire naturelle, Botanique arabe) nom d'une plante inconnue, et dont il est fait mention dans Avicenne, Sérapion, et autres auteurs arabes ; ce qu'on peut imaginer de plus vraisemblable, c'est que la rosarba est une espèce de caroubier des pays chauds ou d'acacia sauvage. (D.J.)
(Botanique arabe) nom donné par Avicennes et Sérapion, à la plante dont on fait le sel alkali appelé potasse, et qui est d'usage dans la composition des savons. Il est vrai qu'en général les Arabes ont appelé usnen, plusieurs choses différentes, employées au nettoyage des hardes, comme l'hyssope, la soldanelle, etc. mais alors ils ajoutent toujours le mot usnen à ces différentes choses ; au-lieu que quand il est seul, il désigne uniquement la plante kali. (D.J.)
ou XUCAAHI, (Botanique arabe) nom d'une plante célébrée pour ses vertus par les anciens médecins arabes ; mais nous ne connaissons plus aujourd'hui cette plante. Sa racine était formée de différents nœuds, qui étant séparés et séchés, acquéraient une couleur jaunâtre ; la substance de cette racine était très-légère, spongieuse, d'une odeur aromatique agréable, mais d'un goût amer ; du reste semblable de figure à la racine du souchet ; ils la vantaient pour ses vertus cordiales et stomachiques. (D.J.)