S. m. (Art militaire) c'est un diminutif ou un reste des armes défensives que les officiers de l'infanterie étaient autrefois obligés de porter lorsqu'ils étaient de service, ou que leur troupe était de garde. Le haussecol n'est plus qu'un morceau de cuivre que l'on porte au cou, qui est arrondi d'un côté, et qui a de l'autre un échancrure pour pouvoir embrasser la partie extérieure du cou. Le haussecol est doré pour les officiers de l'infanterie française, et il est argenté pour les officiers Suisses.

Les majors et les aides-majors des régiments ne portent point le haussecol. La raison en est vraisemblablement de ce que ces officiers étant obligés d'être à cheval pour faire manœuvrer leurs troupes dans les batailles, ils n'étaient point armés comme le reste des officiers de l'infanterie ; c'est pourquoi lorsque le haussecol a été conservé comme un reste des anciennes armes défensives, les majors et les aides-majors ne se sont point trouvés dans le cas de porter le reste ou le symbole de ces armes, qui n'étaient point à leur usage.

On appelle ordinairement officiers à haussecol, les officiers qui ont droit de le porter, comme les colonels, les capitaines, lieutenans, sous-lieutenans et enseignes, lorsqu'il y en a. On les distingue par-là des bas officiers ou des sergens, caporaux, etc. qui ne sont pas brevetés du roi. (Q)