S. m. (Histoire ancienne) mangeurs de serpens. Mot formé du grec , serpent, et de , manger. Pline donne ce nom à quelques peuples d'Ethiopie qui se nourrissaient de serpens. Apparemment que ces reptiles n'étaient pas venimeux, ou qu'on en retranchait les parties qui auraient pu causer du danger, comme on fait aujourd'hui du serpent à sonnettes, dont la chair prise en bouillons est très bonne à purifier le sang, pourvu qu'on lui ait coupé la tête, qui est remplie d'un poison très-subtil.