S. m. terme de relation ; voyez DEFTARDAR. C'est le trésorier des finances dans l'empire turc ; il est assis au divan à côté du nichandgibacchi qui est le garde des sceaux de l'état.

Le tefterdar, comme l'écrit Pocock, est en Egypte le trésorier des tributs qu'on paie sur les terres au grand-seigneur ; il n'est nommé dans sa charge par la Porte que pour un an, mais il est ordinairement continué plusieurs années de suite.

Cet office est quelquefois donné à un des plus pauvres beys, pour l'aider à soutenir son rang, et fréquemment à un homme qu'on croit d'un caractère éloigné de l'intrigue, car aucun parti ne désire qu'un homme remuant du parti opposé, soit revêtu d'un emploi aussi lucratif et aussi important, que l'est celui du tefterdar. (D.J.)