Chirurgie

S. f. terme de Chirurgie, mouvement dans lequel une articulation est forcée, sans que les os souffrent de déplacement sensible. Les mouvements des articulations ne peuvent être portés au-delà des bornes naturelles, sans que les ligaments destinés à borner ces mouvements ne soient forcément allongés ou rompus. Ces extensions violentes et les ruptures plus ou moins considérables des tendons et même des muscles occasionnent plus ou moins d'accidents, parmi lesquels la douleur et le gonflement se manifestent d'abord. Les entorses du pied sont les plus communes ; elles sont la suite des faux pas. Les douleurs sont très-vives, et l'inflammation proportionnée à la sensibilité des parties affectées et à l'effort qu'elles ont souffert. La rupture des ligaments et des capsules articulaires occasionne assez souvent l'épanchement de la synovie, dont l'altération peut ulcérer les parties, carrier les os, et produire des maladies très-longues, souvent incurables, et même mortelles.

S. f. en Chirurgie, espèce de hernie ou tumeur, qui est occasionnée par la descente de l'épiploon dans l'aine. Voyez HERNIE et ENTERO-EPIPLOCELE. (Y)
S. f. en Chirurgie, espèce d'exomphale ou descente du nombril, qui consiste en une tumeur ou gonflement de cette partie, produit par le déplacement de l'épiploon. Voyez EXOMPHALE et ENTERO-EPIPLONPHALE.

S. f. en Chirurgie, espèce de tumeur ou d'exomphale, qui est formée de l'épiploon, et compliquée d'une excroissance de chair. Voyez EXOMPHALE.

S. f. (Chirurgie) en Grec . On devrait donc écrire eschare, pour conserver l'étymologie, mais l'usage en a autrement décidé.

L'escare est une espèce de croute faite sur la peau par des cautères actuels et potentiels, ou par toute autre cause externe, comme par le frottement violent, la compression, la ligature, la contusion, la gelée, la brulure, etc. C'est pourquoi le nom d'escare se donne aux chairs brulées, meurtries, contuses, et desséchées, que la suppuration détache d'une partie vivante. Voici comme l'escare se forme.