Chirurgie

S. f. Terme de Chirurgie, ulcère de la narine, accompagné de puanteur ; ce mot vient du grec , qui signifie la même chose ; il est formé de , foetor, puanteur.

Il y a une ozene simple qui consiste en une simple ulcération de très-petite conséquence, et qui ne devrait point être appelée de ce nom. Il convient plus particulièrement à un ulcère putride qui exhale une odeur très-fétide et dont l'humeur est plus ou moins âcre, et quelquefois sanguinolente.

L'ozene simple vient souvent à la suite de la petite vérole, ou après l'extirpation d'un polype. Voyez POLYPE.

S. m. (terme de Chirurgie) maladie qui consiste dans une carie interne des os, et qui attaque principalement les articulations. Voyez SPINA VENTOSA M. A. Severinus a écrit un traité sur cette maladie.

CURE, (Chirurgie) la cure palliative en terme de médecine et de Chirurgie ne désigne point une véritable guérison, mais seulement un soulagement qu'on procure aux malades par des remèdes convenables dans un état désesperé. Ces remèdes tempèrent la douleur, modèrent les symptômes, mais ne déracinent point la cause ; tel est le cas malheureux des cancers ulcérés.

On met en usage la cure palliative dans plusieurs occasions chirurgicales.

1°. Quand on ne court aucun danger pour la vie du malade, ni pour l'augmentation du mal, en retardant le traitement parfait d'une maladie ; on peut se servir des remèdes palliatifs. Par exemple, on remplit le trou d'une dent cariée de feuilles de plomb, pour conserver la dent et empêcher la douleur ; dans une hydrocele par épanchement, on y fait la ponction de temps en temps, ce qui soulage le malade, mais ne le guérit pas : on peut différer d'emporter les skirrhes simples des mammelles, et des autres parties, pourvu qu'on soutienne la partie skirrheuse, qu'on la tienne chaudement, qu'on empêche les progrès du skirrhe, et qu'on purge de temps en temps le malade.

S. m. (Chirurgie) tumeur phlegmoneuse, accompagnée d'une douleur très-vive, qui vient à l'extrémité des doigts, ou à la racine et aux côtés des ongles ; ce mot vient du terme grec, . Voyez PARONYCHIE.

Les chirurgiens modernes ont distingué quatre espèces de panaris qu'il est à propos de ne pas confondre, parce que chacune d'elles demande un traitement particulier.

La première espèce a son siège sous l'épiderme ; elle commence par former au coin de l'ongle une petite tumeur qui en fait le tour, et qui pour cela est appelée vulgairement tourniole ; quand il s'y forme du pus on lui donne issue en coupant l'épiderme avec des ciseaux ; cette opération n'est point-du-tout douloureuse, et n'a aucune suite fâcheuse : quelquefois l'inflammation détruit les adhérences naturelles de la racine de l'ongle, qui ne recevant plus de nourriture, est chassé au-dehors par un autre ongle que la nature produit.

terme de Chirurgie ; maladie de l'oeil, qui consiste en la formation d'une membrane contre nature, qui s'étend sur la partie antérieure de l'oeil, et qui quelquefois couvre la cornée transparente. Voyez ONGLET.