S. m. (Littérature grecque et romaine) officier qui avait la surintendance et l'administration suprême des gymnases ; Plaute l'appelle gymnasii praefectus.
Le gymnasiarque réglait souverainement tout ce qui regardait la police du gymnase ; sa juridiction s'étendait sur les athletes, et sur tous les jeunes gens qui venaient y apprendre les exercices nécessaires. Il était le dispensateur des récompenses et des châtiments ; et pour marque de son pouvoir sur ce dernier article, il avait droit de porter une baguette, et d'en faire porter devant lui par des bedeaux, toujours prêts à exécuter ses ordres lorsqu'il s'agissait de punir ceux qui contrevenaient aux lois athlétiques : il parait même que cet officier suprême exerçait dans le gymnase une espèce de sacerdoce, et qu'il y prenait soin des choses sacrées. Pausanias témoigne que jusqu'à son temps, le gymnasiarque d'Olympie célébrait chaque année l'anniversaire d'Aetolus ; il était vêtu de pourpre à la célébration des jeux publics.
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