LA, s. f. (Poésie didactique) la georgique est une partie de science économique de la campagne, traitée d'une manière agréable, et ornée de toutes les beautés et les grâces de la poésie. Virgile, dit M. Addisson, a choisi les préceptes de cette science les plus utiles, et en même-temps les plus susceptibles d'ornements. Souvent il fond le précepte dans la description, et il peint par l'action du campagnard ce qu'il a dessein d'apprendre au lecteur. Il a soin d'orner son sujet par des digressions agréables et ménagées à propos qui naissent naturellement, et qui ont du rapport avec l'objet principal des géorgiques. Son style est plus élevé que le langage familier et ordinaire ; il abonde en métaphores, en grécismes et en circonlocutions, pour rendre ses vers plus pompeux.
S. m. (Littérature) auteur qui s'occupe à publier des extraits et des jugements des ouvrages de Littérature, de Sciences et d'Arts, à mesure qu'ils paraissent ; d'où l'on voit qu'un homme de cette espèce ne ferait jamais rien si les autres se reposaient. Il ne serait pourtant pas sans mérite, s'il avait les talents nécessaires pour la tâche qu'il s'est imposée. Il aurait à cœur les progrès de l'esprit humain ; il aimerait la vérité, et rapporterait tout à ces deux objets.
Un journal embrasse une si grande variété de matières, qu'il est impossible qu'un seul homme fasse un médiocre journal. On n'est point à la fois grand géomètre, grand orateur, grand poète, grand historien, grand philosophe : on n'a point l'érudition universelle. Lire la suite...