Botanique

S. f. luteola, (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante à fleur polypétale et anomale, car elle est composée de plusieurs pétales différents les uns des autres ; il sort du calice un pistil qui devient un fruit presque rond, creux et rempli de semences arrondies. Tournefort, inst. rei herb. Voyez PLANTE. (I)

La gaude ou la luteola salicis folio des Botanistes, Bauh. Tournef. Boerh. etc. est le reseda foliis simplicibus lanceolatis integris, de Linnaeus, hort. cliff. 212.

S. m. gayacum. (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante à fleur en rose, composée de plusieurs pétales disposés en rond ; il s'élève du fond du calice un pistil qui devient dans la suite un fruit charnu et arrondi. Ce fruit renferme un ou plusieurs noyaux ovoïdes et revêtus d'une pulpe fort tendre. Plumier, nova plant. americ. gener. Voyez PLANTE. (I)

GAYAC, (Botanique exotique) genre de plante dont la fleur est en rose, c'est-à-dire composée de plusieurs pétales disposés en rose. Du milieu du calice s'élève un pistil qui se change ensuite en un fruit charnu et arrondi, plein d'un ou de plusieurs osselets en forme d'œufs, et enveloppés d'une pulpe très-tendre.

S. m. (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante ronde, composée de deux écorces, dont la première est découpée jusqu'à la base en forme d'étoîle à plusieurs rayons ; l'autre n'est ouverte qu'au sommet par un orifice étoilé, rayonné, ou frangé : la substance du fruit adhere à la seconde écorce, et se trouve placée avec des semences et des filaments dans plusieurs cellules. Ajoutez au caractère de ce genre, que dans le temps de la maturité la substance du fruit et les semences sortent au-dehors, comme dans le lycoperdon, par l'ouverture dont il a été fait mention. N ova plantar. americ. genera, etc. par M. Micheli. (I)
(ARBRE) Art héraldique, stemma dans Séneque, grande ligne au milieu de la table généalogique, qu'elle divise en d'autres petites lignes, qu'on nomme branches, et qui marquent tous les descendants d'une famille ou d'une maison ; les degrés généalogiques se tracent dans des ronds rangés au-dessus, au-dessous, et aux côtés les uns des autres, ce que nous avons imité des Romains, qui les appelaient stemmata, d'un mot grec qui veut dire une couronne de branches de fleurs.

C'est un amusement pour un philosophe, que de voir l'arbre généalogique d'un gentilhomme buriné sur une grande feuille de vélin ; vous trouvez toujours cet arbre taillé, émondé, cultivé, sans mousse, sans bois-mort, et sans aucune branche pourrie ; vous êtes encore presque sur de trouver à la tête de la plupart des arbres généalogiques, un grand ministre d'état, ou un célèbre militaire. L'honnête artisan qui a donné la naissance à cet homme illustre, dont on prétend descendre, est retranché de l'arbre généalogique, avec tous ses ancêtres d'une vie frugale, et vous diriez que le fondateur de la maison n'a jamais eu de père. Mais si nous remontions plus haut vers la source de plusieurs nobles de tout pays, nous les perdrions peut-être dans une foule d'artisans ou de fermiers, sans espérance de les en voir sortir, à-peu-près comme la voie appienne des anciens Romains, qui après avoir couru plusieurs milles, s'allait perdre dans un marais. (D.J.)

S. f. (Botanique) genista tinctoria, C. Bauh. Pin. 395. Tournef. instit. 643. Boerh. ind. A. 2. 25. genistella tinctoria. Ger. Emac. 1136. Rau hist. 2. 1725. synops. 3. 474. &c.

Le port de cette plante herbeuse est le même que celui du genêt dont elle est la plus petite espèce, et vient beaucoup moins haut ; ses verges sont plus minces et plus courtes ; ses feuilles, ses fleurs et ses gousses sont aussi plus petites.