Antiquité grecque

S. f. pl. (Antiquité grecque) fêtes célébrées chez les Grecs, en l'honneur de Neptune. Dans les tauries, on n'immolait à ce dieu que des taureaux noirs. Voyez Potter, Archaeol. graec. tom. I. p. 432. et les détails au mot TAUREIA. (D.J.)
(Antiquité grecque) fêtes qu'on célébrait à Cysique en l'honneur de Neptune ; c'étaient proprement des combats de taureaux ; ensuite on les immolait au dieu après les avoir long temps agacés et mis en fureur ; taurus, un taureau, et , fureur. (D.J.)
(Antiquité grecque) cette épithète qui veut dire protectrice des taureaux, fut donnée à Diane par les habitants de l'île Nicaria, qui lui consacrèrent un temple sous ce nom. On trouve dans Goltzius une médaille frappée dans cette ile, où d'un côté Diane parait en équipage de chasse et de l'autre une personne montée sur un taureau. C'est de l'île de Nicaria que le culte de cette déesse passa, selon Tite-Live, l. XLIV. à Andros et à Amphipolis, ville de Thrace. (D.J.)
S. m. (Antiquité, Athènes) ; commandant d'infanterie d'une tribu d'Athènes. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) , magistrat d'Athènes, chargé de prendre soin des murs de la ville ; le nombre de ces sortes de magistrats était égal à celui des tribus ; car chaque tribu en nommait un. Potter, Archaeol. graec. t. I. pag. 84. (D.J.)